Cryptomonnaies : la nouvelle
ruée vers l’or en Afrique
À la CAN Total 2022, les spectateurs ont pu découvrir un nouveau sponsor, bien
différent des sponsors habituels : Binance.
En effet, pour cet événement d’ampleur continentale, la plateforme dédiée aux
cryptomonnaies a tenu à marquer son implantation sur le continent mère. Ce qui
dénote un vaste marché encore peu exploité, mais aux possibilités énormes.
Comme nous allons le voir tout de suite, l’adoption des cryptomonnaies en Afrique
est galopante. Alors, cryptomonnaies : la nouvelle ruée vers l’or en Afrique ?
L’Afrique, terreau fertile pour les
amateurs de cryptomonnaies
Trop souvent oublié lorsque l’on parle des cryptomonnaies, le continent africain s’est
déjà fait plusieurs lettres de noblesse dans le domaine.
Pour s’en convaincre, il suffit
de regarder le classement des pays africains par volume d’échanges Peer-to-peer de
Chainalysis en 2021 :
– Le Kenya, 5ᵉ pays au monde en termes d’adoption des monnaies numérique,
est champion continental ;
– Le Nigeria, 3ᵉ pays en termes de nombre d’utilisateurs au monde après les
USA et la Russie, se classe deuxième ;
– Le Togo, l’Afrique du Sud et le Ghana sont respectivement 3 e , 4 e et 5 e .
En effet, aux quatre coins du continent, l’échange de cryptomonnaies entre
particuliers séduit de plus en plus. Et cela, malgré les réticences de plusieurs
banques centrales.
Au Nigéria et au Kenya, les banques
jouent la carte de la prudence.
Dans ces deux pays, l’essor des cryptomonnaies se heurte à un problème commun :
l’absence de réglementations. Ce flou juridique est facilement exploité par des
crypto-traders peu scrupuleux et suscite des craintes de blanchissement et d’évasion
fiscale dans les hautes sphères des États.
Face à cela, la banque centrale du Nigeria a pris une décision radicale : interdire aux
banques d’offrir leurs services aux services de crypto-trading.
Et Binance dans tout ça ?
Même le géant mondial Binance a dû céder et fermer plusieurs de ses comptes .
La banque centrale kényane, elle, se veut plus conciliante : elle n’interdit pas, mais
met les utilisateurs en garde. C’est d’ailleurs cette position qui est adoptée par la
plupart des autorités financières du continent.
Malgré tout, l’intérêt pour les monnaies virtuelles et la blockchain est bien ancré sur
le continent.
Paradoxalement, ce sont les gouvernements qui sont les plus
enthousiastes. Ce ne sont pas les monnaies virtuelles nationales eNaira au
Nigeria et eCFA au Sénégal qui diront le contraire.
Cryptomonnaies : la nouvelle ruée vers l’or en Afrique ?
En plus de la hype autour des monnaies virtuelles, les Africains les adoptent pour
plusieurs raisons. Elles permettent :
Protéger les économies de la dévaluation des résidents des pays avec une inflation galopante – à l’instar du Zimbabwe qui a subi une inflation de 622 % en 2020 et de 229 % en 2019.
D’envoyer et de recevoir des fonds partout dans le monde, même sans compte en banque.
D’échanger des fonds avec des coûts de transaction peu élevés comparés aux banques.
un moyen sûr d’accéder aux transferts de fonds.
Le dernier point mérite une explication : de nombreuses plateformes de services
bancaires, comme PayPal, Paysera et Stripe, exercent sur le continent. Mais elles
sont toutes assujetties de réglementations contraignantes pour les acteurs
économiques.
En voici quelques-unes :
– Seuls 3 pays africains sur 54 peuvent recevoir et transférer des fonds à un
autre compte sur PayPal. Le reste ne pouvant que recharger leurs comptes
pour faire des achats sur des sites de e-commerce ;
– Payoneer gèle parfois les comptes de certains de ses utilisateurs africains. De
son côté, Paysera limite les inscriptions dans certains pays sans crier gare.
Quel avenir pour les cryptomonnaies en
Afrique ?
Cher lecteur, vous vous en doutez, les cryptomonnaies ont encore de beaux jours
devant elles. Pour citer Mr Yi He, co-fondateur et directeur marketing de Binance en
2021 :
« Avec une population de 1,2 milliard d’Africains et la prévalence de la
technologie blockchain et de ses utilisations, nous pensons que le continent
africain pourrait diriger l’avenir de l’entreprise de la blockchain.»
D’ailleurs, ce ne sont pas les projets de vulgarisation de la blockchain – et par
extension des cryptomonnaies – tels les projets sénégalais “Tezos” et “Bleu comme
la mer” qui diront le contraire.
Sur quelle plateforme acheter des
cryptomonnaies en Afrique ?
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Que tu sois sur les rives de la Teranga, dans le désert du Kalahari ou dans les villes
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