La Blockchain, c’est quoi?
À l’heure où la technologie Blockchain intègre différentes sphères d’activité en Europe et en Amérique, elle reste encore une énigme à déchiffrer pour de nombreux pays africains. Est-ce qu’elle représente une cryptomonnaie comme le Bitcoin ? Comment fonctionne cette technologie ? Quelles sont les opportunités et les menaces qu’elle peut présenter ? Comment
un pays de la zone franc comme le Sénégal appréhende son usage ? Voici un dossier complet pour démystifier la technologie Blockchain et connaître l’état des lieux de son adoption au Sénégal.
Omerta sur la technologie de la Blockchain
La Blockchain constitue un registre de données incrémentales, infalsifiables, conservées telles quelles dans le temps. Il est donc impossible de les modifier ou de les supprimer.
Comprendre ce qu’est une Blockchain
La Blockchain est un registre de données qui peut être en libre accès ou restreint à un groupe d’utilisateurs. D’où la différenciation entre une blockchain publique et une blockchain autorisée, réservée à un public professionnel et institutionnel.
La Blockchain matérialise l’intégrité des données, un critère important pour éviter les fraudes, les corruptions et la perte d’informations. Dans une blockchain, les utilisateurs peuvent uniquement ajouter des données et consulter l’historique des échanges sur le réseau. Ils ne peuvent pas supprimer ou remplacer les informations contenues dans une blockchain.
Toute tentative de modification est vite repérée. En effet, une fonction cryptographique permet de détecter instantanément cette action. Les autres affiliés au réseau Blockchain en seront aussitôt avertis.
Comment fonctionne une Blockchain ?
Concrètement, une Blockchain est un enchaînement de blocs de données. Avant d’être ajouté à la chaîne du réseau, chaque bloc est validé par un nœud grâce à des outils cryptographiques. Une fois approuvé, le nouveau bloc intègre la chaîne et les utilisateurs peuvent accéder aux données qu’il contient.
Ce système a permis de créer une monnaie programmable à l’exemple du bitcoin. En effet, le bitcoin n’est pas une blockchain, mais un produit issu de cette technologie. Dans les plateformes de cryptomonnaie, la validation de nouvelles transactions se fait par un processus de minage. Il s’agit d’un travail nécessitant la résolution de problèmes algorithmiques.
On peut considérer que le travail des mineurs remplace efficacement le système de contrôle dans les banques traditionnelles. C’est pourquoi, la cryptomonnaie est qualifiée de devise
numérique « décentralisée ». D’ailleurs, une blockchain utilise un système pair à pair où la gestion des données n’est pas centralisée.
Quelles sont les opportunités liées à l’usage de la Blockchain ?
La technologie Blockchain peut réinventer l’avenir, défier les obstacles institutionnels,
dynamiser les échanges économiques et réduire le poids de l’administration. À propos, quelles sont les opportunités liées à l’usage d’une Blockchain ? En quoi est-ce vraiment intéressant ?
Réduire les frais de transfert d’argent
À l’heure où les frais de transactions via Western Union et MoneyGram culminent à 20% du montant d’envoi, les usagers paient le prix fort pour l’instantanéité de ces services. Au Sénégal, les frais de transfert d’argent évoluent en fonction du montant transféré, du mode d’envoi et du mode de retrait (en agence ou par virement bancaire).
Or, vous pouvez effectuer la même opération sur une plateforme d’échanges cryptographiques et le convertir simplement dans la devise locale avec les moindres frais. En outre, Binance Sénégal facture à moins de 0,35% les frais de transactions sur sa plateforme. Ces frais peuvent être nuls selon la devise de conversion.
Rentabiliser son capital
Alors que certains types d’investissement ne rapportent qu’une rentabilité annuelle minimale. Les monnaies virtuelles vous donnent la possibilité de décupler rapidement votre capital initial. Au Sénégal, le rendement d’un compte épargne classique reste assez modeste, soit environ 1 à 2% de la valeur du fonds épargné. Avec le bitcoin, le potentiel de gain est énorme tout comme les risques de perte de capital. Un bon trader peut s’enrichir facilement dans le bitcoin en achetant et en vendant ses actifs au moment opportun.
Financer des projets avec le système DeFi
Hormis les prêts bancaires, des financements alternatifs fleurissent sur le web. Ils contribuent au lancement de projets innovants ou la création d’entreprises à très forte valeur ajoutée. C’est le cas d’ICO (Initial Coin Offering), une forme dérivée de crowdfunding lancée en 2017.
Accessible partout dans le monde, l’ICO permet de réaliser une levée de fonds pouvant atteindre des millions de dollars. En outre, la startup EOS a enregistré un record en engrangeant plus de 230 millions de dollars de fonds d’investissement.
En Afrique, le Sénégal a pris les devants en vulgarisant les prêts en cryptomonnaies via le système de finance décentralisée DeFi. Cette initiative a pour but de favoriser l’inclusion financière. Peu à peu, des services de microcrédits en ligne voient le jour pour subvenir aux besoins de financement des particuliers non bancarisés.
Par le biais de ces systèmes DeFi, les petits emprunteurs peuvent obtenir rapidement un prêt sans subir les contraintes administratives. Ce système de finance décentralisée fonctionne grâce aux pools de liquidités. En effet, il s’agit de fonds prêtés par des utilisateurs qui souhaitent rentabiliser leurs crypto-actifs en vue de gagner des intérêts.
Les applications de la Blockchain dans le commerce international
La Blockchain est l’instrument le plus puissant qui soit pour garantir un système d’échange commercial fiable et sécurisé. Considérée comme une « Trust machine », la Blockchain est notamment utilisée dans les échanges commerciaux pour renforcer le rapport de confiance entre les différents acteurs. Elle permet d’instaurer un environnement transparent, avec une visibilité de tous les acteurs, une historique des transactions au travers de blocs de données non modifiables. Cette technologie propose actuellement trois applications possibles dans le commerce international.
Faciliter les transactions
La lourdeur des processus bancaires constitue un véritable handicap pour l’économie africaine. Toutefois, nous pouvons compter sur l’émergence des entreprises fintechs pour proposer des services de paiement sécurisés, rapides et peu coûteux.
Ces entreprises misent sur la technologie numérique pour innover, optimiser les services financiers offerts aux usagers. En effet, l’offre digitale séduit les usagers pour ses nombreux avantages et son coût largement inférieur aux tarifs appliqués par les banques traditionnelles.
Grâce à la technologie Blockchain Sénégal, les fintechs proposent à ses clients un certain nombre d’avantages. Ils peuvent gérer personnellement leur compte, réaliser un paiement en ligne, se servir d’une carte de crédit et bénéficier d’un financement en crowdfunding.
Les lettres de crédit à l’exportation et à l’importation
En règle générale, la lettre de crédit permet de protéger contre les risques de non-paiement. Ce contrat financier peut être établi par la banque, l’acheteur et le vendeur pour garantir l’absence de ce risque. C’est pourquoi, les exportateurs et les importateurs utilisent ce document comme moyen de protection juridique contre tout éventuel abus de confiance.
Or, ce document peut être falsifié et peut contenir des informations frauduleuses, conduisant ainsi à une faille dans la garantie de paiement. En ce sens, la technologie Blockchain intervient pour rendre ce document infalsifiable et pour automatiser le paiement une fois les de validation conditions réunies.
Ainsi, l’importateur peut virer des fonds précieusement conservés dans un bloc de la Blockchain. Ils seront visibles par l’exportateur, mais le décaissement se fera selon les conditions définies par les deux parties (paiement à la livraison par exemple.).
La supply chain
La supply chain implique la gestion d’un ensemble de flux de données et le pilotage de toute une logistique pour parvenir à des objectifs de traçabilité, de réduction de coûts, de productivité et de compétitivité au sein d’une grande organisation. La solidité et l’intégrité des données dans une Supply Chain sont fondamentales dès lors que celle-ci implique le contrôle d’un ensemble d’acteurs.
À titre d’exemple, les grands groupes comme Auchan, Carrefour et Casino consolideront leur Supply Chain afin de contrôler sa chaîne de distribution au Sénégal. Avec la technologie Blockchain, il est possible pour ces grandes enseignes de réduire les coûts opérationnels en faisant recours à la technologie Blockchain Sénégal. Son application permet de tracer les fournisseurs, les distributeurs, d’améliorer la coordination des services et d’assurer une meilleure compétitivité.
Protection des données
Par ailleurs, la protection des données dans la Blockchain permet également d’éradiquer toute fraude et de contrôler les certifications. Définitivement, l’emploi de la Blockchain au service d’une Supply Chain garantit à une enseigne un meilleur taux de satisfaction de sa clientèle. En effet, elle suppose une optimisation de tout le processus opératoire jusqu’au client final.
Le contrat intelligent ou smart contract constitue un contrat dématérialisé servant à encadrer et à exécuter tous types d’accords entre deux parties prenantes. Le smart contract ne s’applique pas uniquement au domaine commercial et financier, en automatisant le paiement avec la lettre de crédit.
En effet, l’usage de la Blockchain s’étend dans différents secteurs comme l’assurance, l’énergie, le RH et la santé. C’est une application très prometteuse qui fluidifie le processus d’exécution d’un contrat et réduit les coûts de gestion grâce à un mode opératoire automatisé. Réputé infalsifiable, le smart contract évite toute forme d’usurpation et de violation des accords entre les parties contractantes.
Les autres applications au-delà de la cryptomonnaie
Comme énoncée précédemment, la Blockchain propose d’autres applications possibles en dehors de la cryptomonnaie.
Dans le domaine de l’assurance voyage, le smart contract permet de garantir une indemnisation en cas de retard de vol. Le groupe AXA a adopté ce système afin d’optimiser la gestion des indemnisations et de renforcer l’indemnisation de ses clients.
Implanté au Sénégal et dans d’autres pays africains, le groupe déploie l’usage du smart contract à l’échelle internationale. Le smart contract a la particularité d’offrir un accès aux bases de données du trafic aérien mondial. Ainsi, le système enregistre les retards pour déclencher automatiquement une indemnisation des assurés.
La Blockchain dans le domaine RH
Aussi étrange que cela puisse paraître, la technologie Blockchain Sénégal peut garantir la qualification de ressources humaines employées au sein d’une entreprise. Partant de l’idée que les informations stockées sur la Blockchain restent intactes, les recruteurs peuvent s’en servir pour vérifier l’exactitude des informations dans les CV des candidats.
Si le système est ouvert à un public professionnel, à toutes les entreprises et aux employés eux-mêmes, il serait possible de construire une immense base de données horodatée dans laquelle on peut vérifier et contrôler les informations, ainsi que les nouvelles mises à jour. Ce même système s’avère également fiable pour établir un contrat intelligent afin de gérer par exemple les congés payés et les primes de précarité.
La Blockchain au service de la santé
Toujours dans un souci de sécurité, de traçabilité et de véracité des informations, la technologie Blockchain peut servir dans le secteur de la santé. Elle permettrait de sécuriser les dossiers patients, mais également de retrouver rapidement les données essentielles pour le suivi de leur état de santé.
Grâce à ce système de partage et de contrôle sécurisé, l’établissement peut retracer le circuit de gestion et de partage du dossier patient, notamment l’équipe médicale ayant eu accès à ses données. Ce système peut également s’appliquer au domaine pharmaceutique pour contrôler la chaîne d’approvisionnement, les fournisseurs, les distributeurs, simplifier le contrôle des produits et s’affranchir des contrefaçons.
Quelques exemples d’applications de la Blockchain au Sénégal
Le Sénégal est un pays réceptif à tous les projets de développement associés à la technologie Blockchain. De nombreux projets dérivés de la Blockchain y ont vu le jour.
En outre, cela fait déjà presque 6 ans que la cryptomonnaie eCFA circule dans les États membres de l’UEMAO. Le Sénégal a été le premier pays de l’Union Economique et Monétaire des Etats de l’Afrique de l’Ouest à accepter cette monnaie numérique. Contrairement aux finances décentralisées, l’eCFA est contrôlé par la banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). S’agissant d’un stablecoin, l’eCFA admet une valeur équivalente au franc CFA.
Parallèlement, la cryptomonnaie Akon a fait couler de l’encre. Son créateur, Akon, le rappeur américano-sénégalais voit en cette monnaie virtuelle l’opportunité d’améliorer la sécurité financière et le niveau de vie de ses compatriotes. D’ailleurs, il est également la tête pensante à l’origine du projet « Akon City », une ville futuriste qui acceptera l’Akoin comme monnaie d’échange.
Domaine socio-économique
Dans le domaine socio-économique, une start-up toulousaine veut démocratiser l’accès à l’eau potable grâce au Watercoin. Cette cryptomonnaie se destine exclusivement à l’achat de l’eau et permet d’éviter toute forme de corruption ou de détournement de fonds dans les projets d’adduction d’eau potable. Cette monnaie à usage unique permet d’acheter de l’eau à un prix modeste, soit 15 fois inférieur au prix du marché. La start-up O’Claire compte mettre en place plus de 400 Water kiosks en Afrique, dont les premiers bénéficiaires sont le Sénégal, le Kenya et la Côte d’Ivoire.
Domaine technologique
Dans le domaine technologique, l’entrepreneur Babacar Lô a choisi d’implanter son laboratoire de recherche et d’innovation « Lab Blockchain » au Dakar. Il ambitionne de créer un environnement propice à la recherche et aux innovations technologiques grâce à l’usage de la Blockchain. Dernièrement, le laboratoire a travaillé sur la conception d’un système robuste permettant d’identifier un nouveau-né n’ayant pas d’état civil. En effet, bon nombre de citoyens, notamment en Afrique de l’Ouest ne possèdent pas d’état civil.
Quels sont les freins à l’usage de la Blockchain ?
Face à la dévaluation du franc CFA, les opportunités d’investissements économiques derrière la Blockchain Sénégal deviennent des sujets d’intérêt. Pourtant, force est de constater qu’il existe un certain nombre d’obstacles limitant son expansion sur le territoire africain.
Le faible usage de la cryptomonnaie
Dans un communiqué, Mama Bitcoin, la jeune femme sénégalaise fondatrice de Bleu comme la mer, a indiqué que l’usage du franc CFA est déresponsabilisant. Actuellement à la tête d’une plateforme de commerce acceptant le BTC comme moyen de paiement. À l’origine, elle souhaitait ouvrir une boulangerie dans un petit village de pêcheurs, mais comme beaucoup d’Africains, elle se heurte à la difficulté d’obtenir un prêt bancaire. Depuis, la Sénégalaise a vu le bitcoin comme une solution d’autonomisation financière des femmes.
Comme elle, beaucoup d’entrepreneurs africains essayent de se frayer un chemin dans le marché de la cryptomonnaie mais leurs projets restent à des stades embryonnaires. Pour causes, les mythes autour du Bitcoin renforcent les craintes et ne font que dissuader les non initiés.
La faible portée de l’usage de la cryptomonnaie réduit ainsi également toute forme d’entrepreneuriat contribuant à la vulgarisation du système sur le long terme. Cela est aggravé par l’absence de législations autour de la cryptomonnaie, renforçant ainsi son caractère « illicite » dans certains pays africains hermétiques au système.
Le scepticisme des institutions africaines
L’anonymat des transactions, l’absence d’autorité de contrôle inconfortent les institutions africaines. Certains pays sont réfractaires à la mise en circulation des cryptomonnaies. En outre l’Egypte, le Maroc et le Sénégal ont décrété l’interdiction l’usage des cryptomonnaies, quelles qu’en soient les fins.
Pourtant, la Cosumaf – Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale, ne partage pas cette vision. Même si elle se montre sceptique sur les risques de blanchiment d’argent et de fraude fiscale, elle ne nie pas la part d’innovation et d’opportunités que représente ces crypto-actifs. Comme la Cosumaf, le Sénégal et le Nigeria réfléchissent sur l’encadrement de ce système.
La volatilité de la cryptomonnaie
La cryptomonnaie constitue une alternative pour favoriser l’inclusion financière en Afrique. Il est recommandé de garder une certaine prudence face aux risques financiers qu’elle peut présenter. En outre, l’usage de la cryptomonnaie comme fonds d’épargne peut insécuriser son détenteur. À propos, le bitcoin BTC est réputé « instable ». En 2017, un bitcoin s’estimait à 16000 euros, sa valeur chutait à 3000 euros au mois de janvier 2019.
À la fin de l’année, sa valeur a doublé, le prix d’acquisition étant évalué à 7000 euros. Depuis, les chiffres ont explosé. En novembre 2021, le cours du BTC a battu les records historiques en culminant à 67000 dollars avant de redescendre à 43000 dollars au mois d’avril 2022. Bien que ces sommes paraissent vertigineuses, l’instabilité du BTC peut ruiner tout un investissement du jour au lendemain.
Le manque d’électricité en Afrique
Le système Blockchain repose sur un vaste réseau de serveurs fonctionnant à plein régime. Il serait incohérent de ne pas évoquer la question énergétique, utile pour faire fonctionner les machines. En effet, l’électricité est vitale pour alimenter les machines informatiques durant le processus de minage.
Or, les nations africaines se heurtent encore à un manque de ressources en énergie. Il s’agit d’un problème fondamental qui ralentit la vitesse des transactions en Afrique, le processus de minage étant indispensable dans la validation des transactions. Cela explique en partie pourquoi la cryptomonnaie reste peu accessible dans les pays africains.
L’avenir de la Blockchain au Sénégal
Malgré le fait que le Dakar soit le siège de 26 banques nationales, et particulièrement la BCEAO, la population se heurte à un faible accès au crédit. Le Sénégal enregistre encore un faible taux d’inclusion financière de l’ordre de 19% comparé au Togo et au Bénin qui présentent un ratio de 25%.
En ce sens, le déploiement du système de finance décentralisée DeFi serait pertinent pour palier le faible taux de bancarisation. Encore faut-il renforcer les campagnes éducatives permettant une sensibilisation de masse sur les tenants et les aboutissants de la technologie Blockchain.
La Blockchain reste encore un mythe pour beaucoup. Malheureusement on l’associe souvent au dark web, au blanchiment de capitaux ou au financement du terrorisme. Pourtant, ces faits ont bel et bien existé avant même la naissance de la technologie Blockchain. Au lieu de se focaliser sur les dérives de son usage, les États africains devraient poursuivre leurs efforts dans les politiques d’encadrement de la cryptomonnaie et d’y voir une opportunité pour redynamiser l’économie affaiblie par la crise économique mondiale.
Où en sommes-nous en 2022 ?
En 2022, les Sénégalais ressentent une énorme perte de pouvoir d’achat. Le franc CFA ne cesse de dévaluer. Mouhammad Dieng, le cofondateur de SenBlock au Sénégal considère que la politique monétaire du franc CFA ralentit le développement économique. Raison de plus pour favoriser l’adoption d’une monnaie numérique africaine. Tout comme l’or, la cryptomonnaie constituerait un placement refuge en temps de crise.
La sensibilisation de masse ainsi que la légalisation de la cryptomonnaie contribueraient à son adoption. Afin de pouvoir profiter des retombées économiques en Afrique de l’ouest et plus particulièrement au Sénégal. Dans une vision plus large, le déploiement de la technologie Blockchain dans différents secteurs devrait contribuer à la croissance et à l’innovation.
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